AVIS DU CESC SUR LE D.O.B. 2011
Note liminaire
Dans le cadre de la procédure d’urgence, le CESC n’a pu rencontrer le Directeur Général des Services de la Collectivité et le regrette. Les informations qu’il aurait pu fournir auraient peut-être permis d’alléger les commentaires ci-après.
1/ Concernant les frais de fonctionnement
- la présentation des comptes ne permet pas une vision exacte de l’évolution de certains frais. En particulier il est fait allusion à « l’accroissement certain » des charges de personnel sans que les éléments de comparaison soient fournis.
- Le CESC s’inquiète de l’évolution tendancielle observée depuis 3 ans, avec d’une part une hausse continue des charges, qui se comprend bien eu égard à la prise en compte des compétences nouvelles dévolues à la Collectivité, et d’autre part une baisse régulière des rentrées d’impôts. Il n’est pas à exclure que l’on s’approche du moment où l’excédent d’exploitation vienne à disparaître.
2/ Concernant les investissements
A/ Ceux qui font partie des projets de la Collectivité
- le CESC note avec satisfaction que certaines de ses observations passées n’ont plus lieu d’être, notamment avec le lancement du programme de travaux du port de commerce, indispensable aux infrastructures de notre île. S’agissant des travaux concernant le quai de l’Hôtel de la Collectivité, le CESC se demande si une étude Hydrologique complète a été effectuée, afin que les effets à moyen et long terme soient pris en compte. Il y a lieu de se demander compte tenu de l’effet d’entonnoir qui a tendance à se manifester provoquant un accroissement du clapot dans le port de Gustavia, s’il ne faudrait pas prévoir un renforcement de la protection du port de plaisance, peut-être au moyen de digues.
- Le CESC reconnaît la bonne anticipation et gestion de la crise économique internationale, par la mise en œuvre massive de travaux d’infrastructure liés au BTP. En revanche le CESC souhaiterait que les chantiers commencent plus tôt avant la saison, à partir du mois de mai, et soient achevés impérativement pour le 15 novembre.
- A court terme il serait utile que la Collectivité planifie des travaux de voirie dans le secteur sauvage de Toiny et Grand Fond, et à cette occasion le CESC souhaiterait que soit préservé le côté pittoresque de cette côte, en conservant et en intégrant les murets de pierre sèche. Un concours d’architectes pourrait être lancé à cette occasion.
B/ Ceux qui n’en font pas partie
- la culture semble faire partie des secteurs quelque peu oubliés. Pourtant elle est indispensable, au travers de ses diverses manifestations, pour attirer et intéresser les touristes, et éduquer nos jeunes. Le CESC souhaite qu’une politique de long terme soit mise à l’étude, permettant de répondre aux soucis de programmation des organisateurs, et aux besoins de lieux adaptés pour le théâtre, la musique ou la peinture.
- Autre projet structurant, il serait important de lancer l’étude d’une marina, peut-être en aménageant l’étang de St Jean, de Grand Cul de Sac ou de Saline. Cela permettrait à de nombreux locaux de trouver un anneau et un abri sûr pour leurs embarcations. Ce type d’infrastructure créerait de la richesse, tout en renforçant l’attractivité de notre île.
- Enfin parmi les sujets récurrents, reste le problème du stationnement à Gustavia, au regard duquel aucune initiative ne semble en cours visant à la réalisation de parkings.